Les jeux à la petite école
Il y a un certain temps, un sondage maison a révélé que plusieurs membres de la communauté ludique québécoise étaient professeurs, la plupart au primaire je crois. J'ai donc pensé que les deux articles suivants pourraient vous intéresser.
Le premier, de Ludovic Gimet, présente le résultat d'une expérience de création de jeu qu'il a mené dans ses classes. Les étudiants semblent avoir proposé un certain nombre de jeux intéressants, sans avoir pu s'extraire des paradigmes classiques du jeu de l'oie ou des dames. Reste que c'est assez sympathique de faire travailler des jeunes sur des jeux de société et, sans trop bien comprendre la réforme québécoise de l'éducation, il me semble que ça s'intègre bien dans le concept des compétences transversales.
Le second est un article en anglais de Dennis Ku, un enseignant de Toronto, qui a fait découvrir Samurai et For Sale à des étudiants du primaire. Le résultat semble concluant, et s'il est frileux à l'idée de se servir des jeux comme médium direct d'enseignement, il note que les étudiants ont beaucoup de plaisir à découvrir eux-même les stratégies et qu'ils jouent dans un esprit de franche camaraderie.
Je sais que plusieurs d'entre-vous ont fait des expériences semblables et je serais très heureux d'en entendre les détails. N'hésitez pas à laisser un commentaire!
3 Commentaires:
J'ai amené la passion à l'école primaire où je travaille. 1 période par 9 jour, ou plus, est consacrée à une période de "résolutions de problèmes" qui a comme support les jeux de société. 15 copies de Dvonn, idem avec Zertz, avec Geister, en passant par TransAmerica, Carcassonne, et les Dragons du Mékong, et par de plus petits jeux de cartes tels que 6 Nimmt!, Mammamia, Barnyard's Critters...Donc, la classe entière peut jouer au même jeu au même moment. Il faut naturellement que le titulaire en place soit aussi motivé par la chose, mais il reste que c'est un grand succès à mon école et de plus, on présente les jeux "modernes" aux élèves...Que demander de plus? :)
Génial! N'existe-t-il pas une façon de faire connaître cette expérience à la grandeur du réseau primaire québécois? Un journal ou un autre organe qui permettraît de rejoindre les professeurs ou les autres directeurs d'écoles? Ou encore, serait-il possible de faire étudier cette technique "d'apprentissage" par un chercheur universitaire, ou un étudiant de maîtrise... J'ai vraiment l'impression que ça s'inscrit bien dans la mouvance actuelle et qu'il faudrait que quelqu'un s'y intéresse! Surtout avec le succès que tu rencontres et le niveau d'implantation que tu sembles déjà avoir atteint dans ton école.
En effet, il me semble aussi que ce serait un bon sujet de Maîtrise...Je te dirais aussi que quelques autres écoles ont suivi, surtout celles dont les profs sont mordus comme nous tous!
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