Alea, vu de l'intérieur
Malgré les critiques récentes adressées à Alea, il n'en reste pas moins que cet éditeur allemand a marqué un tournant dans l'histoire des jeux de société modernes. Le palmarès publié sur ce blogue ne comptait d'ailleurs pas moins de 3 titres tirés de la production très limitée de Alea: Râ, Princes de Florence et Puerto Rico. Des noms comme Taj Mahal ou Chinatown auraient aussi très bien pu s'ajouter s'ils avaient été mieux distribués de notre côté de l'Atlantique.
L'homme derrière Alea, c'est Stefan Brück. Celui-ci s'intéresse bien sûr aux paramètres commerciaux qui régissent le monde de l'édition. Bien avant cela, cependant, Stefan est un joueur incorrigible qui décortique chaque jeu pour ensuite le reconstruire dans une version plus pure, plus équilibrée.
Lors de ma rencontre avec lui au salon d'Essen, je craignais de me retrouver face à un monstre régnant sur sa tanière. Heureusement, son bureau ne contenait ni une pile de prototypes déchiquetés, ni les restes d'auteurs dévorés sur place. En fait, Stefan est un individu très sympathique qui s'efface au profit des jeux, auxquels il consacre l'essentiel de son énergie. C'est d'ailleurs ce que nous apprend cette interview, en anglais, réalisée par le site norvégien brettspillguiden.
Cette interview vous apprendra entre autre que Stefan s'est rendu jusque chez Reiner Knizia, à Londres, pour dénicher Râ et lancer la gamme Alea. On y parle aussi très franchement de la vision allemande du jeu de société, où les mécanismes priment sur le thème. Finalement, l'interview positionne Alea dans le déchirant dilemme entre le jeu de société grand public et les jeux plus costauds, tout en parlant brièvement des derniers titres, plus controversés, de cet éditeur. Un article à lire!
(Source: Boardgame News)
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