Jour 2 - Revelstoke, Parc Yoho, Lake Louise
Tant pis pour les voeux pieu, on n'a pas réussi à se réveiller une heure plus tôt! On lève donc le camp autour de 9h30, mais nous savons qu'il est déjà 10h30 à Lake Louise, notre destination pour aujourd'hui. Heureusement que ce n'est pas très loin.
On reprend ensuite la route pour une journée de montagnes et de parcs nationaux. On file tout d'abord à travers le parc du Mont Revelstoke et le Parc Glacier. On passe ensuite le petit village de Golden, qui semble n'avoir de doré que le nom, puis on atteint le Parc National de Yoho, le premier où on s'arrêtera. Tout comme dans les parcs précédents, les paysages de Yoho sont saisissants. Ce sont ces montagnes qui ont posé le plus de problèmes aux ingénieurs du Canadien Pacifique qui cherchaient un tracé de chemin de fer pratiquable. Dans l'étroit col de Rogers Pass, la route longe d'ailleurs l'ancienne voie ferrée et de nombreux tunnels nous rappellent qu'il n'a pas du être facile de relier l'Atlantique au Pacifique à la fin du 19ième siècle.
Nous dînons à l'entrée du sentier des chutes Wapta, puis nous entreprenons une randonnée estimée à 1h30 sans trop savoir ce qui nous attend au bout, ni si Jérôme aura les jambes assez solides pour revenir. Finalement on atteint une rivière tumultueuse et une petite chute. Remarquez la couleur de l'eau. En la voyant, j'ai pensé à l'annonce de la bière Kokanee: "le goût frais des glaciers". S'ils font vraiment leur bière avec cette eau là, bof, très peu pour moi! :)
Les jambes de Jérôme tiennent bon et nous revenons sains et saufs à la voiture. Moins d'une heure de route et nous sommes à notre camping de Lake Louise. Enfin presque, car une file d'une douzaine de RV et de voitures s'aligne devant le poste où nous devons nous enregistrer et ça avance au compte-goutte. Plus de 30 minutes de pollution atmosphérique plus tard nous apprenons enfin que nous coucherons au J-008. Il faut croire que l'efficacité de notre fonction publique s'étend jusque dans les parcs nationaux! Bon, la vue et la qualité du site nous réconcilie avec la nature et on dresse la tente, devant laquelle nous avons eu l'idée d'étendre une bâche bleue. Claudiane peut enfin se défouler un peu sans risquer de détruire trois paires de pantalons.
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