Palmarès des Dragons Nocturnes 2006 --- position no 28

28. Amun-Re

Auteur: Reiner Knizia
Éditeur: Hans im Glück
Année de parution: 2003
Nb de joueurs: 3-5
Durée: 90 min.
Catégorie: Développement

Pointage obtenu pour le palmarès : 149
Fréquence retrouvée dans les listes : 7
Fréquence retrouvée en 1ere place : 0
Pointage obtenu dans le palmarès 2005 : aucun



Pourquoi?

Il y a d'abord le fait que c'est un Knizia publié chez Hans im Glück. Un auteur réputé chez un éditeur réputé, ça ne nuit pas. D'autant plus qu'avant la sortie d'Amun-Re, ce duo avait donné un autre jeu qui a fait beaucoup parlé dans les communautés de joueurs confirmés : Euphrat & Tigris. Il y a aussi le fait que Amun-Re se soit mérité le deuxième prix le plus prestigieux de l'industrie ludique en 2003 : le Deutscher Spielepreise. Mais le succès que récolte Amun-Re est probablement aussi dû à sa relative originalité. L'auteur nous avait montré maintes fois dans le passé qu'il aime bien le thème de l'Egypte antique avec pas moins de trois titres édités : Râ, Scarab Lords et Tutankhamen. On attendait donc son quatrième «jeu égyptien» au tournant. Le résultat fut étonnant. Knizia a su recycler dans un jeu de développement un mécanisme qu'on voyait uniquement dans les jeux de conquêtes comme History of the World et Vinci : la gestion des traces laissées par les actions initiales des joueurs. Et il est allé plus loin. Alors que dans les deux derniers titres, les joueurs ne gèrent que leurs propres traces, il arrive régulièrement dans Amun-Re qu'il faille composer nos stratégies avec les traces d'autres joueurs! C'est probablement le point le plus fascinant du jeu. Et mon petit doigts me dit que l'on reverra d'autres jeux de développement basés sur ce même principe dans un futur rapproché...

Le saviez-vous?
Knizia a bien failli suivre les pas de Philippe Kayaerts (auteur de Vinci) et de Gary Dicken et Steve Kendall (auteurs de History of the World). Dans son format prototype initial, Amun-Re comportait en effet une phase de guerre.En bon auteur allemand typique qu'il est, Knizia a finalement opté pour la tradition germanique voulant que les jeux du Rhin n'encouragent pas les conflits directs entre les joueurs. Il a donc enlevé l'aspect guerrier de son jeu pour se concentrer uniquement sur l'aspect développement.

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