Des adresses comme s'il en pleuvait

Koldfoot a rendu disponible, sur boardgamegeek, une série d'adresses pertinentes du web ludique. On y retrouve des blogs et des sites de critiques essentiellement anglophones, mais il y a aussi un bon nombre de liens vers des boutiques de jeu offrant des services en-ligne. Les boutiques canadiennes les mieux connues y sont présentes, ainsi qu'un certain nombre de boutique européennes avec lesquelles j'ai déjà fait affaire... On y retrouve aussi un certain nombre de sites sur lesquelles on peut jouer en-ligne à nos jeux préférés, le sites de certains auteurs de jeux bien connus, des podcasts, des groupes de discussions, etc.

En tous cas, un bon carnet d'adresse pour ceux que l'anglais n'effraie pas!

Dragons Nocturnes, changement de serveur

Vous avez probablement remarqué que le site des Dragons Nocturnes n'est pas accessible depuis vendredi après-midi. Yves m'a avisé qu'ils étaient entrain de changer le serveur et donc que le service devrait reprendre lundi si tout va bien. Je n'ai pas vraiment plus de détails, à savoir si les adresses changeront ou si les messages seront conservés, mais on peut supposer que oui... Sinon, Yves, ne te gêne pas pour ajouter des détails dans les commentaires!

À bientôt chers membres du forum!

L'univers des jeux abstraits (1ère partie)

Je remarque de plus en plus que les jeux abstraits n'ont pas la cote chez mes amis joueurs. On les retrouve d'ailleurs très rarement sur les tables lors des diverses conventions québécoises. Je comprend très bien qu'on puisse souhaiter la présence d'un thème fort, mais de mon côté j'ai toujours apprécié l'élégance des jeux abstraits. Bien que je joue volontiers à Struggle of Empire ou même World of Warcraft, je nomme encore le vénérable Go comme mon jeu préféré.

Si les jeux abstraits ont de la difficulté à se tailler une place à la table des joueurs que je cotoie, il semble que la tendance inverse soit encore plus marquée: il existe une communauté importante de joueurs qui ne jurent que par les jeux abstraits. Ce monothéisme ne me plaît pas outre-mesure, mais il m'apparaît quand même fort intéressant de faire une incursion dans cet univers pour tenter d'y trouver les plus récentes passions des amateurs d'abstraction. C'est avec cet objectif en tête que je me suis mis à arpenter le net.

Dans cette première partie, je vous propose un petit détour obligé par le monde académique, qui s'intéresse particulièrement à ce type de jeu.

Pour les mathématiciens et les informaticiens, les différents jeux abstraits sont autant de défis à tenter de résoudre. Aujourd'hui c'est un domaine de recherche important et l'Université de l'Alberta a fait de l'étude de ces jeux une de ses spécialité. Le fameux logiciel Zillion of Games offre quant à lui une intelligence artificielle générique capable de jouer à (presque) n'importe quel jeu abstrait dont on lui fournirait les règles. Je me suis procuré ce logiciel et mes petites expériences me portent à croire que c'est un outil essentiel pour quiconque souhaite expérimenter avec les jeux abstraits (bien qu'il ne soit pas tout à fait approprié pour les jeux de connexion).

Une autre classe d'érudits se sont aussi penchés sur ces jeux: les historiens. Encore au Canada, à Waterloo cette fois, on retrouve l'impressionnant musée Eliott Avedon dont la collection compte des jeux remontant jusqu'à l'égypte ancienne. Le musée offre d'ailleurs plusieurs exposition virtuelles fort intéressantes. Je vous propose aussi cet autre site d'un passionné de jeux et d'histoire. On y retrouve entre autre les règles présumées de Halatafl, un jeu de stratégie Viking, ou encore du Siga, dont on a retrouvé des traces de gravure sur différents temples égyptiens datant de près de 3500 ans.

Finalement, il est intéressant de noter qu'un groupe multidisciplinaire tient annuellement une conférence traitant des jeux de plateau, essentiellement des jeux abstraits. Les psychologues, mathématiciens et historiens membres du Board Game Studies tentent en effet de percer le mystère de l'évolution des différents ancètres des jeux que l'on pratique aujourd'hui.

(À suivre... Dans la 2ième partie j'explorerai l'univers des jeux de connexion ainsi que les variantes d'échecs et de dames.)

Firefly, de la sci-fi sauce western

Je sais que plusieurs des lecteurs de ce site sont amateurs de science-fiction. Si c'est votre cas, je ne saurais trop vous recommander l'excellente série télé Firefly, diffusée à Fox en 2002 et disponible sur DVD. On en a aussi tiré un film, Serenity, moins intéressant mais qui recré tout de même assez bien l'atmosphère de la série.

Firefly nous propulse dans un univers futuriste où les vaisseaux spatiaux sillonnent la galaxie. On y suit la bande du capitaine Malcolm Reynolds, un petit contrebandier qui prétend n'y être que pour le profit, mais qui fait quand même quelques détours pour les yeux d'une jolie fille ou pour sauver des innoncents. Bref, un genre de Han Solo à la puissance 10. Ajoutez à ça des planètes reculées où les six coups sont encore d'usage et où il est parfois plus profitable de transporter des vaches que des canons à ions, et vous aurez une assez bonne idée de l'univers que Firefly nous propose. De mon côté j'ai adoré...

...Malheureusement ce n'est pas le cas des dirigeants de Fox qui ont décidé, après avoir arbitrairement réordonné les épisodes, d'annuler carrément la saison avant de ne l'avoir entièrement diffusée! Aujourd'hui les fans de Firefly se retrouvent un peu partout et cherchent désespérément à faire produire une deuxième saison.

Donc, si avez apprécié la série, ou si vous la voyez un jour, n'hésitez pas à remplir ce petit sondage pour en réclamer plus!

Ah, oui, le rapport avec les jeux de société... Hmmm... Ça ferait un très beau thème!
(Source: Slashdot)

Knucklebones, un JSP américain?

Je me permet d'attirer votre attention sur Knucklebones, un magazine américain paru pour la première fois en août 2005 mais qui n'est que récemment disponible à la vente. Le magazine est publié 6 fois par année et traite de jeux de plateau, de puzzles, de jeux de cartes, etc.

Dans l'édition courante on parle entre autre de la production de Knizia, des éditeurs Out of the Box, Rio Grande et Ravensburger, et de plusieurs jeux dont Candamir, Caylus, Das Zepter von Zavandor, Fluxx, Palazzo, Power Grid. Une revue qui semble de prime abord intéressante et qui fait un heureux contrepoint aux revues européenne dont le nombre semble exploser ces temps-ci.
(Source: Sébastien de eLudique. D'ailleurs, n'hésitez pas à m'envoyer vos suggestions par e-mail: philippe.beaudoin@gmail.com)

Problèmes techniques...

Des mises-à-jour un peu moins fréquentes ces derniers temps dus à certains problèmes techniques avec mon serveur web (celui du département d'informatique de l'Université de Montréal en fait). Quelques malheureuses erreurs de programmation de ma part ont fait en sorte que mes scripts se sont mis à assaillir le serveur, ce qu'un administrateur zélé a considéré comme une attaque délibérée. Mon compte a donc été verrouillé sans autre forme de procès et j'ai du faire valoir mon point assez fermement pour qu'on daigne me laisser à nouver utiliser cette précieuse ressource. Je suis donc de retour parmis vous, merci donc à tous ceux qui continuent de me suivre...

Les préférés de Moon

Alan Moon, acclamé pour beaucoup de ses productions dont les récents Aventuriers du Rail, nous propose aujourd'hui de découvrir ses 6 meilleurs jeux de 2005, suivis d'une dizaine de mentions honorables, de jeux à réessayer, de déceptions, etc. En tête de liste on retrouve Roma, un jeu de Queen dont j'ignore tout et qui, je dois bien l'avouer, ne m'a jamais particulièrement fait saliver. Moon décrit ce jeu de Stefan Feld de la façon suivante:

On a l'impression de jouer à un jeu de cartes à collectionner sans avoir à acheter des tonnes de cartes ni à se construire de deck. C'est le meilleur exemple d'un jeu qui n'utilise que des cartes et des dés. Chaque partie est différente, et j'ai toujours l'estomac noué par la tension à chaque seconde de chaque partie. (ma traduction)

Il recommande cependant de jouer avec un petit changement aux règles, proposé par le designer lui-même, pour affaiblir la puissance d'une carte particulière.

Après Roma viennent le peu connu Das Ende des Triumvirat, Ca$h'n Gun$ de notre copain français Ludovic Maublanc, Lord of the Ring - The Duel, Control Nut! puis Dynasties. Le reste de la liste est à cette image: jeux peu connus, négligés par la critique ou à petite distribution. C'est très intéressant de constater qu'un designer comme Moon se tient clairement à l'extérieur des sentiers battus.

P.-S: Bon, l'influence de M. Moon aidant, j'ai essayé Roma. S'il est très vrai que l'effet jeu de cartes à collectionner est bien présent, il faudra que je rejoue quelques fois pour m'assurer que le hasard des dés n'est pas trop important. La mécanique est originale et le jeu, qui reste très simple, semble offrir la possibilité de réaliser quelques combos qui ne manqueront pas de surprendre votre adversaire. Un avertissement cependant: vous risquez de faire votre première partie le nez dans les règles, à consulter l'effet des différentes cartes. Il y a bien des petits symboles sur les cartes, mais ceux-ci ne sont utile que comme aide-mémoire.
(Source: Rody)

Les Colons se paient un lifting!

Mike Doyle, ça vous dit quelquechose? Non? C'est le graphiste fanatique de jeux de société qui nous a revampé Age of Mythology et Puerto Rico. Deux versions à faire baver, que vous devez voir absolument. Jetez aussi un oeil sur ses superbes versions personnalisées de boîtes de jeux. Et bien, monsieur Doyle nous propose maintenant son blogue mais surtout une version personnelle des Colons de Catanes en 1, 2, 3, 4 parties. Le résultat final n'est pas encore parfait, mais il est très intéressant de suivre le processus de design de cet artiste. À lire pour tous ceux qui aiment le design de jeu et qui cherchent à être originaux.
(Source: Boardgame News)

La convention des prototypes

Lors de la convention ayant eu lieu en novembre dernier à Québec on a pu constater l'effervescence de la création de jeu dans la province. En effet, on avait même proposé d'étendre la convention sur une deuxième journée qui aurait été consacrée exclusivement aux prototypes. Et bien, les américaus font exactement cela depuis 2001 avec la convention Protospiel. Cette année, la convention a lieu au Michigan du 13 au 15 juillet. Si vous passez dans le coin et que vous avez des prototypes à faire essayer, ça semble valoir le détour! Aussi, je conseille une bonne lecture de la FAQ à quiconque souhaiterait organiser une convention semblable.
(source: Boargame News)

Le SdJ des jeux de cartes

Si vous suivez l'actualité ludique, vous savez sans doute que le prestigieux Spiel des Jahres n'a jamais été accordé à un simple jeu de carte, malgré que ceux-ci soient récemment devenus forts intéressants. Comme les jeux de cartes ont généralement une saveur particulière, appréciée par beaucoup de joueurs, le magazine allemand Fairplay a créé en 1991 le prix À la carte décerné chaque année au meilleur jeu de carte. Cette année, le gagnant est l'excellent Jambo de Rüdiger Dorn et le classement complet est le suivant:

Le gagnant du À la carte 2005.

1. Jambo (Dorn)
2. Non Merci / Geschenkt (Gimmler)
3. Wie ich die Welt (Hostettler)
   
4. Diamant (Moon et Faidutti)
5. Razzia (Knizia)
6. La Fièvre de l'Or (Faidutti et Cathala)
7. Schotten-Totten (Knizia)
8. Gelb Gewinnt (Non-crédité)
9. Team Work (Andersch)
   
10. Typo (van Moorsel)
    

On remarque que Knizia et Faidutti y figurent tous les deux 2 fois. Le maître de l'ordre et celui du chaos dans un même palmarès, ça mérite d'être souligné!

Ce prix est tout aussi pertinent qu'obscur. Je me permet donc de vous donner ici la liste des gagnants des dernières années. Plusieurs d'entre-eux figurent dans mes jeux favoris, ce qui confirme, du moins pour moi, la qualité de ce prix:

• 1991. Res Publica (Knizia)
• 1992. Pirat / Korsar (Knizia)
• 1993. Sticheln (Palesch)
• 1994. 6 Nimmt! (Kramer)
• 1995. Magic - The Gathering (Garfield)
• 1996. Mü and More (Matthäus and Nestel)
  
• 1997. Bohnanza (Rosenberg)
• 1998. Caesar and Cleopatra (Lüdtke)
• 1999. Verräter (Cassasola-Merkle)
• 2000. Citadelles (Faidutti)
• 2001. Meuterer (Cassasola-Merkle)
• 2002. Vom Kap bis Kairo (Burkhardt)
• 2003. Coloretto (Schacht)
• 2004. San Juan (Seyfarth)
  

(Sources: Boardgame News, Game Caravan)

Notre exposition à nous...

Évidemment, ma copine a pris un malin plaisir à contredire mon précédent message en me pointant vers l'exposition jeux et les jouets qui a été présentée en 2002 au musée de la civilisation de Québec et dont la version virtuelle est toujours disponible en-ligne. Cette exposition, au titre bien peu évocateur, và dans toutes les directions: du service à thé miniature aux Serpents et échelles en passant par le hockey de rue! Très peu de jeux de société sont présentés et le plus récent est sans doute Quelques arpents de piège. Le but ici, contrairement à l'exposition de Boulogne-Billancourt, n'est pas d'explorer une époque à travers les jeux mais bien de suivre l'évolution des jeux et des jouets à travers les époques. Un sujet moins ambitieux, quoi que probablement plus grand-public. Il reste qu'après mon affirmation d'hier, je me devais au moins de souligner cette exposition...

Le 20ème siècle autour d'un plateau de jeu

Boulogne-Billancourt, cette petite banlieue parisienne au nom résolument français, est célèbre pour sa ludothèque et le concours qu'elle propose annuellement aux créateurs en herbe. À un point tel que, lorsque mes parents sont descendus d'avion à leur retour de Paris cet été, nous avons eu une conversation du genre:

- ...et nous avons passé la soirée à Boulogne-Billancourt.
- Quoi? À la ludothèque!?
- Hein? Non, chez une amie...
- Mais... la ludothèque?
- C'est quoi ça, une ludothèque?
- (soupir)

En fait, j'en rajoute un peu. Il se trouve qu'ils m'avaient en fait rapporté la brochure d'une exposition réalisée au printemps 2005 par là-dite ludothèque et poétiquement intitulée Le 20ème siècle autour d'un plateau de jeu. Cette exposition, dont on présentera une rétrospective lors de la Gen Con Paris en avril 2006, nous fait revivre l'évolution de la société au siècle dernier à travers le support original que sont les jeux de société. Depuis les lotos et les variations sur le jeu de l'oie jusqu'aux aventuriers du rail: tous les jeux sont présentés dans le cadre social qui les a vu naître.

Décidément c'est le genre d'exposition audacieuse que j'aurais aimé visiter et qu'on ne risque pas de voir de si tôt de notre côté de l'Atlantique! On peut se consoler en commendant pour 15 euros un catalogue de 84 pages présentant quelques 145 jeux.

Le Valet d'Coeur dans une revue française

La revue française Jeux Pro propose ce mois-ci un article sur le Valet d'Coeur écrit par Jean Vanaise, un auteur belge résidant au Québec et que certains d'entre vous auront eu la chance de rencontrer lors de la fin-de-semaine ludique de l'hiver dernier. Le Valet d'Coeur, une boutique montréalaise déchaînant souvent les passions, n'en reste pas moins le premier lieu québécois où les jeux de société modernes ont trouvé refuge. Cette boutique reste aussi un référence et propose des jeux difficiles à trouver. J'ai entendu parler plus d'une fois d'un américain commendant ses jeux au Valet.

Malheureusement la revue ou l'article ne semblent pas disponibles en-ligne. Si l'un d'entre vous possède cet article, je vous serais reconnaissant de me contacter.

Mise-à-jour:
François Haffner m'a très gentiement transmis une version électronique de l'article. Celui-ci, qui fait une page, vante les multiples qualités de la boutique et donne un bon aperçu de son histoire et de celle de ses propriétaires. On y apprend entre autre que le Valet a été fondé en 1981 par Danny Gagnon et Ted Adachi, et qu'il a déménagé plusieurs fois avant de s'installer, il y a 12 ans, dans le local que l'on visite aujourd'hui et qui fait 800m² de surface, dont la moitié pour le stockage. L'article se termine en mentionnant que le Valet n'a pas d'autres succursales car il a préféré développer Le Valet Distribution qui, je cite, "permet aux autres boutiques d'avoir accès à tout ce que le Valet importe". Je sais que ce dernier point en fait jaser plusieurs, car il est en effet difficile de tenir le double rôle de boutique et de distributeur. Outre ce petit bémol, je suis bien content que le français entendent parler de la scène ludique québécoise à travers notre boutique la mieux connue.

(Source: JeuxSoc)

Le jeu électoral

En cette période pré-électorale (du moins pour mes lecteurs Canadiens), je me permet de faire une petite incartade du côté de la politique. Ne craignez rien, je ne vous dirai pas pour qui voter, ni pour qui je vais voter. Je veux plutôt vous inviter à réfléchir sur une facette essentielle de la démocratie malheureusement trop souvent oubliée: le mode de scrutin.

Ce n'est pas un hasard si je parle de scrutin dans un blog sur les jeux de société. En effet, la plupart d'entre vous savez déjà que les élections peuvent être un jeu. Karl-Heinz Schmiel a même fait des élections allemandes l'objet de son incontournable Die Macher. Si on s'arrête à ce jeu-monstre, on pourrait croire que la démocratie est difficile à exercer. Il existe cependant un grand nombre de petits jeux dans lesquels vous pouvez faire votre devoir de citoyen et récompenser ou punir vos amis joueurs. Pensez seulement à Quo Vadis?, à Rette Sich Wer Kann, ou au récent Zombies de Asmodée.

Si vous avez déjà joué à ces jeux ou à d'autres semblables, vous savez qu'il existe de multiples façons de voter, et que toutes ne sont pas aussi satisfaisantes. Par exemple, si on joue aux Loup-Garous et que chacun vote à tour de rôle, vous pourriez retirer un petit avantage de voter en dernier. De plus, si on ne fait qu'un seul tour de vote et que les 15 joueurs sont indécis, un villageois malchanceux pourrait se faire mettre au bûcher avec seulement trois voix contre lui. Pour contourner ces problèmes, j'utilise personnellement le vote simultané (tout le monde lève la main et pointe en même temps) et je fais autant de tours qu'il en faut pour obtenir la majorité absolue.

Oui, d'accord, je sais, ce n'est qu'un jeu... Mais qu'en est-il du choix de notre plus haut dirigeant? Les cyniques me diront que ce n'est aussi qu'un jeu, et pas très bon de surcroit. Soit, mais ne devrait-on pas améliorer les règles? Avec notre mode de scrutin actuel, le choix le plus logique semble être de voter stratégiquement. Par exemple, dans ma circonscription de Jeanne-Le Ber, la libérale Liza Frulla l'a emporté par quelques voix devant le bloquiste Thierry St-Cyr aux dernières élections. Aujourd'hui, on a avantage à voter pour celui qui nous déplaît le moins de M. St-Cyr ou Mme. Frulla. En effet, tous les autres votes risquent fort de se retrouver dans la poubelle électorale et de n'avoir strictement aucun poid sur le résultat final. Est-ce normal? Ne devrait-on pas avoir un mode de scrutin m'encouragent à voter pour le candidat qui me représente le mieux? Même si celui-ci n'est pas dans la course?

Vous l'aurez compris, je suis un défenseur d'une réforme électorale qui inclurait un mode de scrutin proportionnel. Je ne suis pas le seul, même la commission du droit du Canada le recommande.

Le principal argument des détracteurs d'un scrutin proportionnel concerne le danger de diminuer l'efficacité du gouvernement. En effet, avec un tel scrutin on sort d'une éternelle lutte à 2 partis et de nouvelles formations peuvent prendre quelques sièges, augmentant les chances d'avoir un gouvernement minoritaire. Or est-ce qu'un gouvernement minoritaire est réellement moins efficace? Oui, si on se fie à la façon dont les libéraux ont mené leur barque cette dernière année. Mais la gouvernance moderne d'un pays aussi diversifiée que le Canada devrait être multilatérale! Les coalitions et le vote libre des députés, des notions qui font frémir les vieux bonzes de la politique, sont les clés qui permettront à un gouvernement minoritaire de diriger efficacement.

Les pessimistes me feront remarquer que les chances sont minces qu'un gouvenement change le mode de scrutin qui l'a fait élire. Oui, alors espérons que le prochain gouvernement soit faible, voire minoritaire, et réclamons ce changement! Le 23 janvier je voterai stratégiquement, je l'espère pour la dernière fois.

Days of Wonder fait dans le jeu vidéo

Il est maintenant possible de jouer aux Aventuriers du Rail directement sur votre ordinateur. En effet, Days of Wonder vient de publier la version PC de son célèbre jeu de plateau. Cette version inclus une carte exclusive de la Suisse qui introduit de nouveaux types de ticket exigeant une connexion entre une ville et un pays limitrophe (on retrouvera cette règle dans Ticket to Ride: Märklin Edition). Le jeu PC est offert à 29.95$ US, ou encore à 19.95$ US si vous utilisez le code fournit avec votre boîte des Aventuriers du Rail: Europe.

En bref, un pas de plus pour le rapprochement entre les jeux vidéo et les jeux de plateau... Quoi qu'ici on semble tirer bien peu avantage du médium électronique en offrant une transposition directe du jeu.
(Source: Boardgame News)

Des tonnes de rétrospectives...

En ce début d'année, les bloggueurs du monde ludique se sont passé le mot pour nous offrir des rétrospectives de 2005. Je me suis promis de ne pas vous assaillir avec la mienne, ne serait-ce que parce que Larry Levy dit à peu près ce que je dirais moi-même. Ce qui est étonnant c'est qu'il le fait dans le but de déterminer l'auteur de l'année 2005 (comme il l'avait fait précédemment pour les années antérieures). Le résultat n'en est pas moins une excellente sélection de jeux marquants et une analyse très peu biaisée de la production de l'an dernier. Le texte est long et en anglais, donc je me permet d'énumérer ici quelques-uns des jeux qu'il a retenus, dans un ordre quelconque et avec les liens vers boardgamegeek. Rappelez-vous que cette sélection est d'abord fondée sur les auteurs, ce qui peut expliquer l'absence de certains titres.

• Caylus
  
• Shadows Over Camelot
  
• Mission: Planète Rouge
  
• Go West
• Carcassonne: The Discovery
• Manila
• Fjords
• Louis XIV
• Kreta
• Amazonas
• Diamant
• Key Largo
• Tower of Babel
• Palazzo
• Beowulf
• Pickomino
• Hacienda
• Australia
• Verflixxt (That's Life)
• Ticket to Ride: Europe
• China
• Architekton
• Railroad Tycoon
• Byzantium
• Conquest of the Empire
• Mesopotamia
• Dragonriders

Avouez que cette liste nous rappelle que 2005 a été une année ludique exceptionnelle!
Au final, selon les critères de Levy, le designer de l'année est Reiner Knizia. Il y met plusieurs bémols cependant, donc si vous n'êtes pas d'accord avec lui, sachez qu'il a eu beaucoup de mal à se décider.

Boulogne-Billancourt 2006

Le concours international des créateurs de jeux de société de Boulogne-Billancourt est aujourd'hui un événement incontournable, non seulement pour les créateurs en herbes, mais aussi pour beaucoup d'auteurs aguerris. Au cours des dernières années, on y a entre autre vu passer les Laget, Cathala, Faidutti et autres Fraga. Ça en dit long sur l'importance de ce concours!

De plus, avec les années le concours devient de plus en plus international. L'an dernier, plus de 14% des soumissions parvenaient de l'extérieur de la France, dont 6 soumissions canadiennes (malheureusement, les soumissions québécoises ne sont pas comptabilisées). Étant donnée l'effervescence de la création au Québec, constatée lors des derniers grands regroupements de joueurs, j'ai espoir de voir ce chiffre augmenter cette année.

L'édition 2006 du concours, la 25ième, vient tout juste d'être lancée. De mon côté, j'ai l'intention de soumettre au moins un design de jeu. Si c'est aussi votre cas, je vous souhaite bonne chance, et j'aimerais beaucoup que vous me laissiez un petit commentaire pour me le faire savoir. De plus, n'hésitez pas à commenter si vous avez déjà soumis par le passé, les petits conseils sont toujours bienvenus!

Un plateau interactif

La compagnie Philips dévoilera sous peu un prototype d'écran horizontal permettant de jouer à des jeux dont le plateau s'animerait (voir aussi le vidéo). De plus, ce plateau interactif sera en mesure de détecter les points de contact avec les doigts des joueurs ou les pièces de jeu.

Je sais que plusieurs sont réfractaires à l'idée de combiner jeux vidéo et jeux de plateau, mais moi c'est un concept qui m'attire. Ce qui me dérange le plus dans un jeu vidéo c'est le principe du "chacun pour soi devant son écran", exactement le problème qu'un plateau interactif pourrait permettre de résoudre. À partir de là on pourrait profiter de l'interactivité de multiples façons:

• Esthétisme et lisibilité. Le plateau pourrait être animé ou alors certaines couleurs pourraient être utilisées pour identifier les territoires conquis par les joueurs.
  
• Comptabilité automatisée. Plusieurs jeux pourraient être grandement simplifiés si on confiait la banque et la comptabilité à un ordinateur. De petits messages pourraient indiquer aux joueurs combien ils gagnent d'argent ou de points de victoire.
  
• Jeux en temps-réel. Si certains d'entre-vous connaissent Kung-Fu Chess, vous savez à quel point une dynamique en temps-réel a pu transformer le bon vieux jeu d'échecs. J'imagine très bien Kung-Fu Chess sur un plateau interactif, et plusieurs autres jeux pourraient s'adapter à une mécanique en temps-réel.
  
• Nouveaux types de jeux. Si on regarde à quel point le jeu vidéo a révolutionné les jeux solitaires, j'ose à peine imaginer comment un plateau interactif pourrait changer notre façon de voir les jeux de société.

Ce ne sont là que quelques idées qui me viennent rapidement. Reste que je ne serais pas surpris que de telles tables interactives deviennent le gadget hot des dix prochaines années.
(Sources: Boardgame News, Dragons Nocturnes)

Nuremberg 2006: Les jeux qui m'intriguent

Quand on parle de jeux de société, Nuremberg est souvent considéré comme le petit frère de Essen, et les jeux qui y sont présentés bénéficient généralement d'une presse moins enthousiaste. Je me permet donc d'attirer votre attention sur la liste des jeux qui seront présentés à Nuremberg du 2 au 7 février. Parmis ceux-ci, voici ceux qui ont plus particulièrement attiré mon attention:

California

La boîte et quelques pièces

Un Michael Schacht dans une grosse boîte Abacus, la combinaison qui nous a déjà donné l'excellent Hansa, ça sent bon! Ça semble être dans le style du jeu vidéo The Sims, qui a fait un tabac il y a un certain temps.

Les joueurs ont hérité d'une belle demeure californienne, malheureusement délâbrée. En rénovant les pièces et en les meublant avec soin ils pourront accueillir les voisins qui offriront leur amitié et des cadeaux de bienvenue. (ma traduction)

For Rum/Renown and Honor

Le dessus de la boîte

Un autre jeu de pirates. Décidément il y a un gars de marketing quelquepart qui s'est dit que c'était la mode... Mais celui-ci est un Alea alors, étant donné qu'ils ont fait quelques-uns de mes jeux préférés, je suis toujours intrigué. Je suis un peu déçu par le changement au style de la boîte, j'aimais bien le style assez uniforme et recherché des précédentes. Ici, on retrouve un style plus commun pour les jeux de société. Je ne connais pas Roma, l'opus précédent de l'auteur Stefan Feld, mais il semble avoir été assez bien reçu.

Malheureusement, la description et les premières impressions de ce jeu me font un peu douter qu'il assoife notre désir d'un autre gros jeu de la part d'Alea. Tant pis... Mais je continue quand même de le surveiller!

Augsburg 1520

Un autre Alea, mais bien peu d'informations sur celui-ci! Comme le précédent est une grosse boîte Augsburg 1520 devrait se tenir dans une boîte moyenne; ou alors une petite, mais j'avais l'impression que cette ligne était terminée, quelqu'un peut confirmer? En tous cas, le titre me plaît bien et semble situer l'action bien loin des pirates! Après Louis XIV et la cour des rois de France, on semble se diriger dans la cour des Augsbourg. À suivre...

Diabolo

Le dessus de la boîte

Un petit jeu de cartes chez Amigo signé Michael Schacht. J'aime bien les petits jeux simples et intelligents, hors Amigo a commis plusieurs jeux simples et Schacht est passé maître dans les jeux intelligents! Inutile de dire, donc, que ce petit diabolo m'intrigue au plus haut point. En plus, la courte présentation des règles fait croire en un jeu du style "comment? c'est tout?". Espérons que ce soit à la hauteur de mes attentes...

Ticket to Ride - Märklin Edition

La boîte

Une nouvelle mouture des Aventuriers du Rail, je ne peux pas manquer ça! Je suis toujours aussi en désaccord avec l'idée de Days of Wonder de publier chaque jeu dans une boîte complète et indépendante, mais il semble que cette politique ait autant d'amateurs que d'opposants, alors je n'insisterai pas.

Cette version situe l'action en Allemagne et introduit des trains de passagers et de marchandises. Des jetons de marchandises de valeurs variables sont placés sur les différentes villes du plateau et peuvent être obtenus par les joueurs, ce qui me fait un peu penser à Stephenson's Rocket, un jeu que j'aime beaucoup. De plus, certains tickets demandent de relier une ville à un pays limitrope de l'allemagne. Finalement, le bonus ici n'est plus attribué à la route la plus longue mais au joueur ayant complété le plus grand nombre de tickets. Bref, assez de nouveautés pour que je veuille l'essayer, mais le prix d'une nouvelle boîte de DoW me refroidit un peu.

John Silver

Voici le jeu inconnu qui ne dit rien à personne. Un petit jeu de carte du nouveau venu Eggertspiele. Pourquoi m'intrigue-t-il? Parce que l'auteur, Martin Schlegel, a déjà commis Hekla, un jeu abstrait original et décalé que j'ai ma foi beaucoup apprécié. Les ouïe-dires sur ce jeu semblent le classer comme un "Ah, bon, j'ai compris maintenant!", le genre auquel appartenaît Bohnhanza et Mamma Mia! Bref, si celui-ci ressemble à un bon vieux Rosenberg c'est véritablement à suivre.

MauerBauer (Wall Builder)

Le premier de deux Hans im Gluck sur ma liste. Celui-ci est de Colovini, un auteur qui ne fait pas l'unanimité mais qui tombe en plein dans ma palette. Ici on parle de murs de châteaux qui se développent et se fusionnent... Ça me fait drôlement penser à un de mes premiers prototype ça, donc il faut que je jette un oeil là-dessus.

Thurn und Taxis

Le second Hans im Gluck, cette fois de von Karen et Seyfarth. Je l'avoue c'est le nom du second, l'auteur du fameux Puerto Rico, qui a attiré mon attention sur celui-ci. On parle de connexions (un mot qui me plaît dans un jeu), de diligences, de courrier... Bref un thème et des mécaniques qui me titillent.

Bison

Chez Phalanx, du célèbre duo Kramer et Kiesling. Le plateau se construit à partir de tuiles hexagonales qui sont graduellement ajoutées par les joueurs. Le but est de posséder le plus de bisons, de poissons et d'aigles lorsqu'un pointage est déclanché. Le jeu semble inclure des mécanismes de majorité. Kramer m'intrigue lorsqu'il dit:

Il peut être plus avantageux d'être 3ième ou 4ième que second lors d'un décompte. De plus, le jeu est adressé tout particulièrement aux joueurs aguerris. (ma traduction)

Bref, un jeu qui me fait penser à Tikal, une des plus belles réussites du duo à mon avis.

Celtica

Le dessus de la boîte

Un autre de Kramer et Kiesling, chez Ravensburger cette fois. Peu importe le nombre de joueurs, 5 druides de couleurs différentes se déplacent sur le placeau. Ces pièces n'appartiennent à personne et chacun est libre de les déplacer. Il s'agit d'un jeu de gestion d'une main de carte, un style qui a connu ces lettres de noblesses avec Les Aventurier du Rail mais aussi le très bon Around the World in 80 days qui a raté de près le Spiel des Jahres l'an dernier. Le jeu semble orienté vers un public familial, mais je prédis qu'il pourrait surprendre plus d'un joueur confirmé! En tous cas, les graphismes sont superbes!

Mykerinos

Une carte du jeu

Mykerinos nous est proposé par Ystari, le petit éditeur français célèbre pour avoir volé le spectacle à Essen en 2004 avec Ys et en 2005 avec le désormais célèbre Caylus. Ça semble être le premier jeu de l'auteur, Nicolas Oury. Il s'agirait d'un jeu semblable à Clue mais totalement différent... allez savoir! Il sera publié dans une boîte plus petite que les deux jeux précédents de cet éditeur. Avec cette seconde production en moins d'un an peut-être qu'Ystari, à l'instar d'Alea, se prépare à lancer une gamme de jeux en petites boîtes...

Les meilleurs jeux vidéo indépendants

Il n'y a pas à dire, ces dernières années, le monde du jeu vidéo s'est commercialisé à outrance. Avec la recherche de gros profits viennent naturellement les éternelles reprises de concept et autres suite-de-suite-de-suite. Bref, peu d'originalité de ce côté. Malgré tout, certains parviennent à innover. Si c'est vrai pour quelques rares grosses compagnies, ce l'est surtout sur la scène émergente des jeux vidéo indépendants.

Pour reconnaître le talent des créations à petit budget, le Game Tunnel propose encore cette année sa sélection des 10 meilleurs jeux vidéo indépendants (la sélection de l'an dernier est aussi disponible.) De façon intéressante on remarque que plusieurs de ces jeux font appel à des mécaniques innovatrices... En particulier, le gagnant de cette année, Oasis, est décrit comme:

Un jeu de Civilization qui, plutôt que de se jouer en 40 heures, se complète en 2 ou 3 minutes. Ce qui en apparence ne devrait pas fonctionner devient un jeu ou le divertissement et la stratégie se combinent à merveille. Le but est de préparer votre cité pour qu'elle puisse survivre à une attaque des barbares prévues dans 85 tours. La partie la plus divertissante du jeu vient du besoin de balancer ses ressources et de déterminer quelle stratégie choisir. (ma traduction)

Je ne sais pas pour vous, mais moi ça me fait drôlement penser à un jeu de société européen... et ça me donne envie de l'essayer! Il y a d'ailleurs une version gratuite que je viens de transférer, je vous en donnerai des nouvelles quand je l'aurai essayée.

Je parie que d'ici quelques années on verra plusieurs jeux vidéo fusionner avec les jeux de société européen. J'imagine bien un jeu de gestion de ressource à la Puerto Rico où les joueurs jouent simultanément avec des mécanismes de délai similaire à ce qu'on retrouvait pour la construction de building dans warcraft. Enfin, c'est une idée à creuser, mais si quelqu'un est intéressé par ce genre de projet, n'hésitez pas à laisser un commentaire.

Caylus en ligne!

L'excellent site Brettspielwelt (aka BSW), qui vous propose de jouer en-ligne à une gamme impressionnante de jeux, a récemment ajouté Caylus à sa sélection. Voici donc l'occasion de l'essayer pour tout ceux qui n'ont pas eu la chance de le recevoir pour Noël! Bien que BSW soit très complet, il est très peu convivial. Donc, si vous avez besoin d'un peu d'aide pour l'utiliser et que vous comprenez l'anglais, ce site peut vous être utile. Pour faire suite au commentaire, vous trouverez de l'aide sur BSW en français sur le forum dédié à ce sujet sur Tric-Trac.

Les jeux à la petite école

Il y a un certain temps, un sondage maison a révélé que plusieurs membres de la communauté ludique québécoise étaient professeurs, la plupart au primaire je crois. J'ai donc pensé que les deux articles suivants pourraient vous intéresser.

Le premier, de Ludovic Gimet, présente le résultat d'une expérience de création de jeu qu'il a mené dans ses classes. Les étudiants semblent avoir proposé un certain nombre de jeux intéressants, sans avoir pu s'extraire des paradigmes classiques du jeu de l'oie ou des dames. Reste que c'est assez sympathique de faire travailler des jeunes sur des jeux de société et, sans trop bien comprendre la réforme québécoise de l'éducation, il me semble que ça s'intègre bien dans le concept des compétences transversales.

Le second est un article en anglais de Dennis Ku, un enseignant de Toronto, qui a fait découvrir Samurai et For Sale à des étudiants du primaire. Le résultat semble concluant, et s'il est frileux à l'idée de se servir des jeux comme médium direct d'enseignement, il note que les étudiants ont beaucoup de plaisir à découvrir eux-même les stratégies et qu'ils jouent dans un esprit de franche camaraderie.

Je sais que plusieurs d'entre-vous ont fait des expériences semblables et je serais très heureux d'en entendre les détails. N'hésitez pas à laisser un commentaire!

Des reportages vidéo en-ligne

Un joueur de Syracuse, Scott Nicholson, a lancé son vidéo-blog hebdomadaire. Celui-ci se veut une tribune vidéo dans laquelle il présente différents jeux. Si vous parlez anglais et que les jeux proposés vous intéressent, jetez-y un oeil! La présentation est dynamique, le jeu est bien couvert, et le format vidéo se prête bien à l'exercice. Les deux premiers épisodes, d'une dizaine de minutes chacun, sont en-ligne. Le premier présente Vegas Showdown, le nouveau jeu de Avalon Hill. Le second présente Hoopla, des créateurs de Cranium. Un autre épisode, intitulé Board Games 101, brosse en 30 minutes un portrait du monde actuel des jeux de société.

Un palmarès québécois

Récemment, sur le site des Dragons Nocturnes, une quarantaine de québécois se prononçaient dans un sondage sur leurs jeux préférés de tous les temps. Les résultats ont été colligés par Pierre (aka Zendor) et une note a été attribuée à chaque jeu suivant un savant calcul. Pierre a dévoilé le résultat final au compte-goutte, créant un suspense à couper le souffle! De plus, il a commenté en détail chacun des jeux. Les liens ci-après pointent donc vers autant de fiches qui constituent des références importantes et qui regorgent d'informations originales sur les jeux retenus. Voici donc, dans l'ordre, les 30 jeux favoris des québécois:

1. Puerto Rico
2. El Grande
3. Euphrat et Tigris
4. Princes de Florence
5. Râ
   
6. Funkenschlag/Power Grid
7. Les colons de Catane
8. Caylus
9. Age of Steam
10. Bohnanza
11. Citadelles
12. Torres
13. Goa
14. Tikal
15. Les Aventuriers du Rail
16. Mémoire 44
17. Les chevaliers de la table ronde
18. Löwenherz
19. Lord of the Rings
20. Carcassonne
21. Civilization
22. Wallenstein
23. A game of thrones
24. Les aventuriers du rail - Europe
25. Formule Dé
26. Modern Art
27. Acquire
28. Manila
29. Alhambra
30. Les Loups-Garous de Thiercelieu
    

[ Tous les palmarès ]

Bonne année!

En ce début de nouvelle année, j'offre mes meilleurs voeux à tous les lecteurs de ce blog. Que 2006 vous apporte bonheur et santé, et tout ce que vous souhaitez... Si ça inclus de jouer, alors je vous souhaite de bonnes parties, avec de bons amis, et pleines de belles découvertes.